POUR UN 1er MAI DE SOLIDARITE AVEC LES PRISONNIERS POLITIQUES D'ACTION
DIRECTE !
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http://nlpf.samizdat.net/rubrique.php3?id_rubrique=221er MAI 1979 : alors que les siderurgistes lorrains, revoltes par le
saccage social de toute une region, avec ses « plans sociaux » qui vont
produire leurs cohortes de licencies, attaquent le commissariat de Longwy,
a Paris, la facade du siege du CNPF, l'ancetre du MEDEF, est mitraillee
par un groupe de militants se revendiquant de la « Coordination d'action
revolutionnaire ». Il s'agit en fait du premier acte politique du groupe
Action directe.
1er mai 2005 : les salaries et les prives d'emploi continuent de subir la
politique de casse sociale du MEDEF ; l'ancien patron de Carrefour, quant
a lui, part pour une retraite confortable, amelioree pour voir venir d'un
coup de chapeau de 38 000 000 €.
Les militant(e)s d'Action Directe, eux, ont entame ce matin leur 6663e
jour de detention !
Depuis le 28 fevrier 2005, ils ont accompli la peine d'emprisonnement
incompressible de 18 ans a laquelle ils et elles avaient ete condamne(e)s.
De nombreuses manifestations et prises de positions ont marque la date
symbolique de ces 18 annees de prison, d'isolement, de greves de la faim,
et d'une multitude de luttes contre l'arbitraire carceral ou en solidarite
internationale avec d'autres detenu(e)s : Basques, femmes palestiniennes,
grevistes de la faim des prisons de Turquie, etc.
Il est clair que leur maintien en detention est une decision politique
guidee par la vengeance d'un Etat qui redoute, par-dessus tout, que dans
la situation actuelle, marquee par un profond mecontentement social,
l'image de « terroristes sans legitimite » qu'elle leur avait jusqu'ici
collee fasse long feu.
Au-dela des divergences politiques que chacun peut avoir ou pas avec les
militants d'AD, tous ceux et toutes celles qui revendiquent une
convergence d'interets entre les salaries, chomeurs et autres victimes du
capitalisme ne peuvent qu'admettre que ces prisonniers politiques sont du
meme cote de la barricade qu'eux.
La lutte pour leur liberation immediate ne doit plus etre celle d'un petit
collectif d'amis ou bien se limiter a l'aspect revoltant du traitement de
leurs dossiers medicaux, elle doit devenir l'affaire de tous, sur des
bases politiques claires.
Liberation immediate des militantes et militants d'Action directe,
veritables otages de l'Etat francais !
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Collectif Nlpf !
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